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Paul Watson, Brigitte Bardot, David Foreman, Sea Shepherd : attention aux amalgames !
dimanche 28 février 2016, par
Au départ, Paul Watson, membre de l’équipe fondatrice de l’Organisation Non Gouvernementale "Greenpeace" la quitte, et embarque accompagné qu’une frêle équipe sur un vieux navire mal équipé, peu chauffé, le "Steve Irwin", avec peu de finances, direction l’océan austral antarctique où il vont tenter de gêner les baleiniers japonnais dans leurs activités mortifères, allant jusqu’à éperonner leurs navires pour essayer d’entraver leurs activités :
Impressionnant n’est-il pas ? Une bien pas grosse esquive noire, quelle prétention, seule en plein Antarctique, à l’éperonnage, de quand même du bâtiments ! Fallait y aller quand même ? Fallait pas avoir peur de couler dans des eaux glaciales ?
Ah bah oui, les baleines écumaient autrefois toutes les mers du globes ; il y en a nettement moins maintenant. Elles ont une zone déclarée mondialement leur sanctuaires, où elles peuvent se nourrir et se reproduire en paix, à l’abri des sonars des sous-marin qui leur cassent les zoreilles jusqu’à les zobliger à faire surface en pleine pêche ! Qui est leur ultime refuge sur la planète. Ça a l’air de rien comme ça de faire surface à l’improviste pour un mammifère marin de plusieurs tonnes en apnée qui plonge profond pour se nourir ; car toutes ne se nourrissent pas en surface. Vous voulez essayer ?
Or un lobby, celui des chasseurs de Baleine, appuyé d’un gouvernement nippon, va les y chasser dans ce sanctuaire.
Ce n’est pas tout seul que Paul Watson leur est partis après. mais ils leurs sont quand même partis après sur un pauvre rafiot pas bien lourd, le "Steve Irwin" toujours à flot ; avec quand même les risques que cela comporte de couler en pleine Arctique. bref.
Depuis l’association Sea Shepherd a trouvé des appuis, des financements, des moyens, a grandit, certains de ses membres ont dérivés ; mais ce qui ne devrait rester que questionnements gênants et critiques ouvertes envers des personnes précises du bureau d’une ONG est aujourd’hui devenu complète cabale à l’encontre d’une personne et de l’intégralité d’une Organisation Non Gouvernementale, ce qui est un complet non-sens.
Le fonctionnement associatif
Le fonctionnement des Organisations Non Gouvernementales est différent de celui des entreprises privées hiérarchisées.
Dans le secteur associatif tout le monde est sur le même pied d’égalité : membre. Fusse-t-il (elle) fondateur, bienfaiteur, porte-parole. Il y a des réunions obligatoire avec présence d’un nombre minimum de membres, et votes des décisions concernant l’association à cette occasion. Tout est consigné sur registres sur lesquels sautera la commission de contrôle au premier signalement. Pas de licenciement possible, personne ne peut vous interdire d’assister aux réunions et de vous impliquer dans le fonctionnement, fussiez-vous le ou la pire des poseurs de question gênantes, empêcheur de faire des affaires en rond ou fauteur de troubles. Personne non plus ne peut vous empêcher d’adhérer à une association tant que vous vous acquittez du montant de la carte de membre.
De toutes façon vous ne serez pas payé(e)s en salaire. Salarié d’une asso mais pfff ! Peut-être serez-vous indemnisés. C’est cela les assos. Et si vous êtes mécontents c’est au bureau qu’il faut aller vous plaindre ; et vous mêler, car vous en avez les moyens en temps que membre !
En cela le fonctionnement diffère de ce qui formate nos esprits quotidiennement : la logique hiérarchique des entreprises ou tout est dans les mains d’une ou d’une poignée de personnes ; où il faut être autorisés à accéder, ou l’on perçoit un salaire contre un travail : pas de salaire pour les membres dans l’associatif, parfois des indemnités (même si une association peut parfois employer), on l’on peut être facilement remerciés, où l’on n’a pas souvent son mot à dire et où son avis ne compte guère...
Associatif : ce mot tout simple recèle intrinsèquement toutes les notions qui font que Watson n’est en aucun cas le "patron" de Sea Shepherd, que, tout Fondateur, porte-parole, bienfaiteur et j’en passe, qu’il soit, son vote dans le chapeau ou son bras levé au cours des votes dans les assemblés demeure égal à une voix et une seule, que ses doléances au sein de Sea Shepherd ne restent que des doléances.
La seule chose dont bénéficie Paul Watson est le respect dû à sa personne, son parcours, son implication, ses connaissances, ses réseaux, etc... mais, contrairement à la barre d’un navire ou le capitaine seul maitre à bord donne des ordres, il n’y a pas d’ordres possible en association ou en ONG (c’est le même type de fonctionnement) qui puissent être donnés. Personne ne peut être exclus d’une association, personne ne peut-être empêché d’assister aux réunions. Les associations sont, même si elles bénéficient de la bienveillance administrative et de certaines largesses inconcevables en entreprises de la part de l’ONU dans le cas d’une ONG, surveillées de près. Elles sont tenues de consigner les assemblées, les votes, les décisions, les historiques, bref : leur activité, elles ont des comptes à rendre. Les signalements donnent lieu à des contrôles, et les irrégularités rendent une dissolution de l’association pendante.
Sauf que, à moins que votre adhésion ne soit refusée, ce sont les membres réguliers qui déclenchent les contrôles !
Tout ceci est très clairement expliqué dans le lien sur les associations au bas de la page pour qui prend le temps de lire.
Une cavale ? Oui !
Injustifiée ?
Quelles sont les questions ?
Brigitte Bardot pour une part de financement généreux de sa part, et David Foreman sur la régulation des espèces, lui qui en défend une autre, dans la bouche de Paul Watson. Il est vrai que ça la fout mal.
Cette année 2017 un bateau tout neuf a interrompu sa poursuite et est rentré à quai en pleine saison japonaise de chasse. Les baleines qui ont le ventre en l’air s’y tapent dessus, à moins que ce ne soient d’autres qui ne le fassent pour elles.
Qu’est-ce qui dérange ? Le mot "bateau neuf", "argent", "fascisme" ?
"Position géostratégique" ou peut-être "politique" ?
Autre chose ?
Depuis le départ je n’ai de cesse à titre personnel de clamer : il est indispensable d’observer dans quel cadres s’exerce cette activité avant de jeter le bébé avec l’eau du bain. Cibler les attaques sur les agissement de personnes précises avec des preuves au lieu d’amalgamer des membres de bureau avec tout le reste d’une association comme on amalgame un (pseudo) dictateur et son équipe avec un peuple afin de partir en guerre à son pays ! Dire que Sea Shepherd dans son intégralité est fasciste reviendrait à dire que toutes les Zads sont pourries parce que Petof est catho ; et borler comme des veaux depuis l’extérieur ne peut faire qu’une seule chose : renforcer les fasciste qui n’ont qu’une seule idée en tête : tirer tant que faire se peut profit de l’asso ou lui faire casser la figure et, dans le cas de Sea Shepherd, pleuvoir des harpons sur le dos des baleines. Chose à savoir : les fascistes exècrent les associations incompatibles avec leurs systèmes de fonctionnement, et qui n’ont de cesse de chercher à les neutraliser lorsqu’il ne peuvent en tirer profit.
Que celles et ceux qui ont du mal à comprendre le terme "association" se taisent à jamais !
C’est à l’intérieur des assos que les luttes se mènent ; là où on y a au moins voix ! Là où est la combattivité qui concerne l’asso. C’est là qu’il faut mobiliser et prendre les mesures qui s’imposent
De dehors là seule chose qu’il soit possible de faire est de les éclairer sur des agissements particuliers de tel ou tel membre afin de les pousser à faire pression au sein de l’association. Mais faire du caca nerveux sur place "les petits Gardiens de la Baie (de Taiji) sont fascistes parce que Watson fricote avec les idées nauséabondes de Foreman" est aussi ridicule que de dire que vous seriez fasciste parce que vous aimez les yaourts mais le Pen aussi !
Si vous ne connaissez pas le secteur associatif je vous engage à lire à surtout comprendre, puis diffuser le liens "Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association" ci-dessous. Y seront à renvoyer encore et encore toute personne qui causera sans savoir de ce qu’il ou elle ne connait pas. L’associatif est un secteur incompatible avec les idées antidémocratiques disais-je, mais ça il faut déjà parvenir à s’en apercevoir !
Alors voilà : Sans doute à cause d’une vilaine cavale pas forcement fondée le tout nouveau navire de Sea Shepherd n’est pas parvenu à atteindre le "Nisshin Maru", le bateau usine dépeceur. Ils ont donc accosté faute de moyen. 300 petits rorquals et sans doute plus, à peu près 220 baleines de Minsk qui sont deux espèces protégées pour un total avoué de 600 (sans doute plus) baleines ont rejoint les conserveries nippones.
La question qui se pose aujourd’hui est donc la suivante : songe-t-on à cibler nos attaques de façon intelligente ou continu-t-on de gaspiller nos munitions en arrosant tous azimuts baleines et gardiens de la Baie compris et en les faisant passer pour fascistes en guise d’excuse à notre fainéantise ?
Doit-on vraiment laisser les espèces se faire "réguler" parce que le porte-parole non irremplaçable de la seule association qui met tout en œuvre, toute son énergie et celle de ses bénévoles à tenter de les préserver est favorable à la régulation d’une espèce particulière : l’espèce humaine ?
Clairement les idées de régulations d’espèces sont toutes plus abjectes les unes que les autres, mais toutes doivent être combattues de façon appropriées, et aucune lutte pour la préservation d’une espèce ne doit se faire au détriment d’une autre.
Je voulais vous donner des nouvelles de la principale résistante, la vraie gardienne de la baie de taji : elle est totalement arbitrairement interdite de séjour ! C’est la faute à Brigitte bardot ou à Foreman ?
Voir en ligne : Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association